Qualité de l’air en Ile-de-France : la pollution divisée par deux, mais tout n’est pas réglé
Les concentrations de dioxyde d'azote (NO2) – un gaz polluant qui aggrave notamment le risque de mortalité lié au diabète et aux AVC – ont baissé en moyenne de 45 % entre 2014 et 2024 (- 50 % entre 2004 et 2024), précise un communiqué.
Les concentrations de particules fines (PM2.5), dont l’inhalation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale, ont baissé en moyenne de 35 % entre 2014 et 2024 (- 55 % entre 2004 et 2024), est-il également indiqué.
En revanche, les indicateurs d'impact sur la santé de l'ozone de basse altitude (O3) – nocif pour le système respiratoire – ont globalement stagné entre 2004 et 2024, avec desvariations fortes d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques. L’augmentation des températures est en effet favorable à la formation de l’ozone.
Seulement 3 épisodes de pollution en 2024
Trois épisodes de pollution, un aux particules et deux à l'ozone, ont été enregistrés en 2024 en région parisienne. Il s'agit du nombre de journées de pollution par an le plus bas jamais enregistré.
Les décès prématurés dus à la pollution de l’air sont également en baisse : de 10 000 par an en Île-de-France en 2010 à 6 200 en 2019.
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Une amélioration globale à mettre au crédit des réglementations et des politiques publiques de réduction des émissions de polluants de l’air liées notamment au trafic routier, au chauffage et aux activités industrielles, explique Airparif.
Malgré ces améliorations, la pollution de l'air a encore un impact significatif sur la santé humaine, estimé à une perte moyenne de 10 mois d’espérance de vie par adulte en 2019 en Île-de-France, selon Airparif.
En 2024, plus de 2,6 millions de Franciliens respiraient un air dont les concentrations de polluants étaient supérieures aux seuils de la nouvelle directive européenne, à respecter en 2030, ajoute-t-elle.
Avec AFP.
Source: www.linfodurable.fr