Permaculture : 5 astuces pour optimiser son potager
La permaculture est un mode d’agriculture durable et respectueux de l’environnement. Les techniques utilisées s’appuient sur les écosystèmes existants afin d’harmoniser et d’optimiser la culture. Ce mode de production, qui revient aux basiques, gagne du terrain ces dernières années. La France voit des exploitations en permaculture naître sur son territoire. Or, certaines techniques peuvent être utilisées à plus petite échelle, comme dans un jardin. ID en dévoile quelques-unes.
Table des matières
Le compost pour transformer les déchets en engrais
Sûrement la technique de permaculture la plus connue, le compost est un système de réutilisation des déchets organiques, aussi appelés biodéchets, pour en faire de l’engrais naturel. Les déchets concernés sont alimentaires (épluchures, croûtes, restes d’assiette…) ou issus de la flore (feuilles mortes, gazon coupé, bois naturel…). Ces biodéchets, mélangés et broyés si besoin, se placent dans un bac prévu spécialement à cet effet. En aérant, en vérifiant le niveau d’humidité et avec un peu de patience, le processus de décomposition et la magie des gaz (carbone et azote) font effet. Au bout de plusieurs mois, la matière pourra être utilisée pour fertiliser les sols ou favoriser la pousse.
Allier poules et arbres fruitiers
Les poules sont connues pour détruire les potagers, grignotant tout ce qu’elles trouvent. Or, avec un pommier ou un cerisier par exemple, le problème ne se pose pas, les fruits étant trop haut perchés. En revanche, la poule aide à se débarrasser des fruits pourris au sol, mais également des insectes qui pourraient endommager les arbres. Elle fonctionne donc comme alternative naturelle aux pesticides. Dans l’autre sens, les arbres fruitiers permettent aux cocottes de se protéger du froid, des intempéries, ou de trouver un peu d’ombre.
Soigner les plantes par les plantes
Dans un potager comme dans un champ, les plantes peuvent être la cible de maladies, liées à des insectes, des champignons, des bactéries… La permaculture promeut les alternatives aux pesticides chimiques, nocifs pour la santé et l’environnement. Pour ce faire, elle utilise des plantes médicinales pour donner aux pousses un regain de santé. L’ortie constitue un bon exemple : écrasée en purin, elle éloigne les insectes, de même que l’ail et le lierre.
Des sachets de thé pour les vers de terre
En plus d’intriguer les plus petits, les vers de terre s’avèrent un bon allié du potager. En effet, ils creusent des galeries sous la terre : ces dernières permettent une bonne aération, ce qui favorise l’irrigation. En revanche, ils ne causent pas de dommages aux plantations. Leurs déjections, quant à elles, participent à la fertilisation. Or, les vers de terre raffolent du thé. Réutiliser les restes de thé infusé dans son potager permet donc d’attirer les vers de terre, en plus de servir de fertilisant pour les plantes.
Associer poireaux et carottes
La permaculture utilise les bénéfices que chaque plante apporte aux autres. Or, la carotte et les poireaux s’avèrent être complémentaires lors de la pousse. En effet, la première appartient à la famille des apiacées, et la deuxième fait partie des liliacées. Or, ces deux familles, victimes de mouches différentes, repoussent chacune celles qui attaquent l’autre. L’odeur de la carotte éloigne donc les attaques sur les poireaux, et vice-versa. Les cultiver côte à côte, voire en planter un rang de chaque, permet donc d’optimiser leur pousse en limitant les insectes.
@permacultureaujardin 🥕 Cette Incroyable Association de Legumes 🥒 👨🌾 Grâce aux travaux de plusieurs précurseurs, il n’est plus à prouver que l’odeur de la carotte (comme du panais) éloigne le thrips et la teigne du poireau, et qu’en parallèle, l’odeur du poireau éloigne les pucerons et la mouche de la carotte (grâce à sa forte teneur en souffre). Il est donc plus que recommandé d’associer ces deux légumes pour commencer ses semis en pleine terre. On va les semer en ligne assez proches d’une distance d’environ 20cm entre deux lignes 📝 Mais pour aller plus loin comme ici, on peux également planter de l’ail (qui fait partie de la famille des Alliacées, comme l’oignon, l’échalote, la ciboulette et justement le poireau), autour de ces rangées de carottes. Ce dernier à aussi un effet insectifuge* (qui repousse certains insectes ravageurs), et va éloigner les nematodes de nos beaux légumes racines. C’est aussi pour cela que j’aime semer mes panais en même temps que mes carottes, comme sur la vidéo 🌷 Enfin, si l’on souhaite aller encore plus loin, on peux planter du ricin (plante très décorative aux grandes feuilles pourpres), à côté de ces légumes car il repousse les mouches qui piquent la famille de Apiacées (carotte, panais), et des Alliacées comme vu plus haut 🌿 Au besoin, @lasemencebio et @sanrivaljardin nos fournisseurs de semences, de bulbes et de pommes de terre vous propose une réduction avec le code promo : PAJ 🙋♂️ Ça te dit de tester cette association cette année ? . ° 👨🌾 Johann | Formateur, Auteur, Conférencier 👨🎓 Organisme de Formation Certifié 🌞 Stages Permaculture à Toulon (Var 83) . #permaculture#permaculturefrance#carottes#poireaux#leeks#carrots#entreaide#tipsjardin#tutojardin#potagerbio#potager#jardinnaturel#astucejardin#astucejardinage#astucejardinier#potagernaturel#ravageurs♬ Spring Garden – Will Hawkins
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide Idées Pratiques #11 : "Tout savoir sur l'alimentation bio".
Au sommaire : enjeux, analyses, entretien décryptages… 68 pages pour démêler le vrai du faux du bio !
Cliquez ici pour découvrir et commander votre guide Idées Pratiques.
#TousActeurs
Source: www.linfodurable.fr