Paris: Hidalgo inaugure la première « forêt urbaine » près de Montparnasse
Sur la place de la Catalogne, aménagée dans les années 1980 par l'architecte Ricardo Bofill, des rangées de chênes, merisiers, charmes – 470 selon la mairie – et de fougères ont remplacé un rond-point automobile, formé autour d'une fontaine en forme de dalle. Lancé début 2023, l'aménagement, qui a coûté près de 10 millions d'euros, a permis de créer selon la mairie "4.000 m2 de forêt" et doit engendrer "un rafraîchissement de la température ambiante jusqu'à 4°C".
« Ce n’est pas un gadget, c’est véritablement un puits de carbone, un lieu pour rafraîchir et mettre à l’abri » alors qu’on « annonce dans les années qui viennent des pics de 50 degrés à Paris », a dit Anne Hidalgo. Avant sa réélection en 2020, l’élue socialiste avait promis de créer quatre « forêts urbaines » dans la capitale.
Les projets de l'Opéra Garnier et de la gare de Lyon ont été depuis abandonnés, remplacés par ceux de la place du Colonel Fabien et de Charonne.
Le "bois de Charonne" est également terminé et sera inauguré le 22 juin. Celui de l'Hôtel de Ville sera réalisé "après les Jeux" olympiques et celui du Colonel Fabien "en 2025", a indiqué Anne Hidalgo. Selon la maire de Paris, "l'objectif" de planter 170.000 arbres dans la capitale au cours de sa mandature est « en passe d’être atteint ».
113 000 arbres plantés depuis 2020
D'après l'Hôtel de Ville, 113.000 arbres ont été plantés depuis 2020, dont près de 46.000 au cours de la dernière saison, "un record". Des chiffres contestés par l'opposition et certaines associations de défense de l'environnement, qui pointent notamment du doigt le faible espoir de survie pour les 50.000 arbres que la mairie dit avoir plantés le long du périphérique.
Avec une centaine de rues et places supplémentaires végétalisées au cours du dernier hiver, la mairie a mené une « révolution de velours », a souligné Mme Hidalgo.
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Plus nombreux et accessibles, les espaces verts parisiens peuvent aussi être sources de nuisances sonores, lui a fait remarquer une riveraine, « femme de gauche » qui dit ne pas dormir au-dessus d’un terrain de pétanque éclairé « toute la nuit ».
Avec AFP.
Source: www.linfodurable.fr