Depuis un an, les rires des enfants ne résonnent plus dans les ruelles de Gardi Sugdub, vidée de la quasi-totalité de ses habitants indigènes qui ont déserté la petite île des Caraïbes panaméenne que la mer va inexorablement submerger.
Le calme aujourd’hui contraste avec l’agitation de ces jours de juin 2024 où environ 1.200 Gunas ont été emmenés par bateaux vers une nouvelle vie dans un quartier construit sur la terre ferme, l’une des premières migrations planifiées en Amérique latine à cause du changement climatique.
Gardi Sugdub est l’une des 49 îles habitées sur les 365 qui composent l’archipel paradisiaque Guna Yala – également connu sous le nom de San Blas -, dont la disparition, selon des études scientifiques, surviendra avant la fin du siècle.[Lire l'article en intégralité]
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