Jour du Dépassement : l’humanité a consommé tout ce que la Terre peut produire en une année
Pour obtenir la date du Jour du Dépassement (voir cette page de l'ADEME), Global Footprint Network, think tank international indépendant, compare la consommation annuelle de l’humanité en ressources écologiques (empreinte écologique) à la capacité de régénération de la Terre (sa biocapacité). Des indicateurs eux-mêmes calculés sur la base des Comptes Nationaux d’Empreinte, produits chaque année en utilisant les dernières données publiées par les Nations Unies.
L’empreinte écologique et la biocapacité sont actualisées à l’année en incorporant notamment les dernières données du Global Carbon Project. Car en effet, il s’agit d’effectuer une simple recherche pour réaliser que la date du Dépassement annoncée en 2024 était le 1er août ! Mais selon les données actualisées, en 2022, 2023 et 2024, le Jour du Dépassement tombait en réalité le 25 juillet.
Pour prendre en compte les toutes dernières données et les conclusions admises par la science, Global Footprint Network recalcule chaque année la date du Jour du Dépassement de la Terre et ce pour chacune des années passées depuis que le déficit écologique a commencé à se creuser au début des années 70.
Le think tank insiste donc sur ce point : il est inexact de consulter simplement les rapports et articles de presse des années précédentes pour identifier les dates passées, car “une comparaison valable des dates du Jour du Dépassement de la Terre ne peut être effectuée que dans le cadre d’une seule et même édition des Comptes Nationaux d’Empreinte”. Les données de l’infographie présente à la suite de cet article sont donc valables à la date de publication de cet article, mais ne le seront peut-être plus à l’avenir.
Un signal important
Cette date est quoi qu’il en soit importante : elle permet de réaliser, notamment pour la dernière décennie, que l’humanité continue de dégrader la biosphère à un rythme constant. Selon Global Footprint Network, elle est pourtant moins significative que l’ampleur du dépassement écologique, “compte-tenu de l’effet cumulatif du dépassement, qui transforme ce déficit en dette”.
En partenariat avec l’ADEME.
Source: www.linfodurable.fr