La délinquance environnementale comme le trafic d’espèces protégées est la troisième activité criminelle la plus rentable dans le monde. Les pollutions intentionnelles de l’eau que nous buvons, de l’air que nous respirons, des aliments que nous consommons ont un coût considérable pour la société.
Et les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique mettent en cause, rien de moins que l’avenir de l’humanité. Mais qui sanctionne tout cela ? Il existe, bien sûr, un droit de l’environnement mais il est peu ou pas appliqué. Manque de moyens financiers, nombre trop faible d’enquêteurs et de juges formés, des lois qui s’empilent sans cohérence… la justice environnementale n’est pas suffisamment prise au sérieux. Mais les contentieux s’accumulent et elle est en train d’évoluer.
Avec
– Marta Torre-Schaub, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit de l’environnement et changement climatique pour son ouvrage Les risques climatiques à l’épreuve du droit paru chez Mare et Martin
– Corinne Lepage, avocate engagée dans la protection de l’environnement
– Victor David de l’IRD pour le projet MerMed qui permet de définir les actions à mener et les thématiques scientifiques à investiguer afin de donner des droits à la mer Méditerranée, pour la protéger
– Matthieu Aron du Nouvel Observateur.
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Source: www.rfi.fr/fr/podcasts/cest-pas-du-vent