A Anjouan, l’île la plus montagneuse et la plus densément peuplée de l’archipel des Comores, des ONG tentent de réparer les dégâts de plusieurs décennies de déforestation, les derniers massifs forestiers ne devant leur survie qu’à leur inaccessibilité.
Le ministre comorien de l’Environnement Abubakar Ben Mahmoud dresse le terrible constat: « Nous avons perdu 80% de nos forêts naturelles entre 1995 et 2014 ».
En cause, les effets conjugués d’une forte pression démographique qui voit les habitants défricher la forêt pour leurs cultures vivrières, de la production d’huile essentielle d’ylang-ylang, prisée des grands noms de la parfumerie de luxe et grande consommatrice de bois, et de la production traditionnelle de portes en bois sculptées qui font la réputation de l’île.[Lire l'article en intégralité]
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