5 gestes à adopter pour voyager de manière responsable
La préservation de la nature et des cultures locales est depuis toujours au cœur de l’engagement d’Allibert Trekking. Fondée il y a 50 ans par trois guides de haute montagne, l’agence a opté, dès ses fondements, pour un tourisme respectueux de l’environnement et de ses communautés. Dans cette optique, elle propose aux lecteurs d’ID cinq gestes essentiels pour voyager de manière responsable.
Table des matières
Limiter les déchets
Le premier : limiter au maximum la production de déchets pendant ses voyages. Parmi les accessoires indispensables pour y parvenir, la gourde se distingue comme un allié incontournable pour réduire l’utilisation des bouteilles en plastique. En France, environ 68 millions de ces contenants sont utilisés chaque jour.
D'ailleurs, si l'accès à l'eau potable est relativement facile dans l’Hexagone grâce à de nombreuses sources et robinets, il est plus compliqué dans d’autres régions du monde. Toutefois, des solutions existent pour les voyageurs à l’étranger. « Lorsque l’eau n’est pas potable ou que sa qualité est incertaine, les gourdes filtrantes, combinées à des pastilles purifiantes, permettent de la rendre consommable immédiatement », explique Juliette Barraco, rédactrice chez Allibert Trekking.
L'idée c'était de créer une vraie synergie autour des acteurs locaux qui font le patrimoine culturel et culinaire des endroits.
Un autre essentiel est la boîte à pique-nique, qui permet de limiter l'usage des contenants jetables. "On peut par exemple la remplir de spécialités locales achetées au marché ou dans la rue", ajoute Juliette Barraco. "Dans certains pays, comme au Vietnam, où les échoppes de rue sont partout, c'est l’objet idéal pour savourer ces produits tout en réduisant sa consommation de plastique. »
Valoriser la gastronomie locale
Le deuxième geste encourage la valorisation de la gastronomie locale. Ainsi, lors de ses séjours dans les Alpes du Sud et du Nord notamment, Allibert Trekking propose des pique-niques entièrement composés de produits locaux.
Chocolat, charcuterie, truite fumée et autres mets régionaux sont mis à l'honneur, soutenant ainsi les artisans. "On a travaillé main dans la main avec certains d’entre eux afin qu’ils composent des paniers avec des produits du terroir. L'idée c'était de créer une vraie synergie autour des acteurs locaux qui font le patrimoine culturel et culinaire des endroits », détaille Tiphaine Briatte, responsable web marketing.
Voyager léger
Autre geste possible : privilégier un sac plus léger, en particulier pour les destinations où le portage est nécessaire, que ce soit par des hommes ou des animaux. Pour le Népal par exemple, Allibert Trekking a instauré une charte limitant le poids des charges à 30 kilos. En effet, "puisqu'il n'y a aucune réglementation à ce propos là-bas, les porteurs cherchent à porter plus pour gagner plus, ce qui nuit à leur santé. » Face à ce constat, l’entreprise a ainsi conclu un autre accord pour augmenter les salaires des travailleurs locaux.
Pour aller plus loin : « Sport et écologie : mode d’emploi«
Favoriser les mobilités douces
Privilégier les mobilités douces, telles que le trek, le vélo ou le kayak, peut aussi constituer un geste essentiel pour favoriser un tourisme plus respectueux de l’environnement. Ces activités sont au cœur de l’offre d’Allibert Trekking et permettent aux voyageurs de découvrir des paysages et des cultures de manière durable. « Dans nos treks, on essaie de dormir souvent chez l’habitant et de favoriser les échanges avec les populations locales« , précise Tiphaine Briatte.
Préserver les sites visités
Enfin, le cinquième geste porte sur la gestion des déchets, un enjeu majeur dans les pays où leur traitement est rendu difficile par la géographie ou l'absence de moyens locaux adaptés. "Par exemple, dans le désert, on transporte tous les déchets accumulés durant le trek jusqu’à un village où ils seront traités », indique Juliette Barraco. « Il n’est donc pas question de les enterrer ou de les laisser sur place ».
En outre, Allibert Trekking soutient l'association Tri-Haut pour l'Everest, un projet qui vise à améliorer la gestion des déchets au Népal. Pour cela, les étudiants de l’école d’ingénieurs de Grenoble se relaient chaque année pour développer un centre de tri des déchets au camp de base de l’Everest. Cette initiative, lancée en 2021, cherche à recycler les déchets laissés par les touristes et à les transformer en objets à vendre, contribuant ainsi à l’économie locale.
En partenariat avec Allibert Trekking.
Source: www.linfodurable.fr